Hier Karl Lagerfeld est décédé après 60 ans de création et de mode. Il était soit adoré, soit détesté parce qu’il osait être lui.
Karl était et restera un de mes modèles.
Lors d’une interview , le Fashion Designer disait qu’il se foutait du regard des autres et qu’il s’était ENTRAINÉ pour que cela ne le touche plus. Car comme il racontait, il y a des personnes qui sont myopes, aveugles ou presbytes et que donc ce n’était pas très grave. Être aimé ou pas ne lui importait pas. Il ne pouvait rien faire avec le regard que d’autres décidaient de porter sur lui et que cela ne changeait rien à sa vie.
Son attitude nous prouve qu’en se moquant de ce que pensent les autres tout en écoutant ses aspirations profondes nous pouvons avoir du succès ou tout au moins du respect de soi.
Beaucoup d’hommes et de femmes viennent à mon cabinet avec des problèmes de dépendance affective. C’est à dire ils’elles pensent ne pas avoir autant de valeur qu’une autre personne. Et ils’elles donnent leur pouvoir personnel et de décisions dans les mains d’un autre humain, ce qui engendre qu’ils’elles font des choix relationnels (personnels ou professionnels) malheureux avec des conséquences très désagréables ou même fort dangereuses. Car c’est comme si ils’elles donnaient le volant de leur voiture au conducteur de celle d’à côté.
L’enseignement ici c’est de comprendre que si je me prends au sérieux avec mes désirs et mes préférences, et que je me fais passer en premier, c’est le meilleur moyen de me faire respecter par moi-même et par les autres.
Hier justement, une personne qui me consulte disait que depuis quelques jours, grâce à notre travail, quand elle doit prendre des décisions, elle se fixe maintenant sur ce qui est juste et bon pour elle.
Ce qui est intéressant, c’est qu’elle sent le tiraillement physiologique entre ce qu’elle avait l’habitude de faire (prendre l’autre en considération avant elle) et ce qui est en train de se mettre en place (elle d’abord). C’est physiquement désagréable voire douloureux et nous avons regardé comment se soutenir durant ces moments de contraction.
Soyons clair, 50 ans de « mauvaises habitudes » ne passent pas inaperçues mais avec l’habitude de se choisir en premier systématiquement, ces tiraillements cesseront bientôt.
Merci cher Karl d’avoir montré sur grand écran cette philosophie que j’essaye de suivre au mieux et de partager avec mes clients afin qu’ils’elles souffrent moins (ou plus du tout) du regard souvent dur de leurs proches.
Il ne me reste qu’à vous souhaitez : « Karlez » bien !