MOMENT DE LA SEMAINE
Et si nous terminions cette série sur Byron Katie (BK) ?
J’ai gardé la meilleure pépite pour la fin…
Une femme d’une cinquantaine d’année est avec BK et explique qu’elle a des difficultés à faire le Travail quand il s’agit de violence, surtout celle qui est faite aux enfants. (Pour me rendre la vie plus simple, j’appellerai cette femme Annie tout au long de l’article).
Elle commence par parler de l’actualité, mais il s’avère très vite qu’elle parle d’elle et de son vécu…
Vous pouvez croire que je suis TOUTE OUÏE car cet entretien m’interpelle.
- J’ai vécu de la violence dans l’enfance et que je suis particulièrement sensible aux causes humanitaires…
- Faisant le métier que je fais, je rencontre aussi une multitude de personne en souffrance…
BK commence le Travail.
Elle demande à Annie si c’est vrai qu’il y a des enfants qui souffrent.
Annie répond que oui.
BK cherche autour d’elle et rétorque
« Ici il n’y a pas d’enfants qui subissent de la violence, c’est donc juste dans ta tête ! »
Elle pose la question à Annie de comment elle se sent quand elle a cette croyance qu’il y a des enfants qui souffrent de la violence des adultes.
Annie montre qu’elle se ratatine dans son fauteuil et qu’elle devient prostrée. 😨
BK explique alors qu’il n’y a pas d’agresseur chez Annie, sauf Annie elle-même… CHEBANG !
Annie veut riposter en donnant des faits, mais BK continue en disant que si Annie veut stopper la souffrance, elle doit prendre soin d’une seule enfant … elle -même. CHEEEEEBAAAAAAAANG !!!
C’est tellement vrai ! Combien d’entre nous s’occupent de la souffrance de l’autre mais ne prennent pas soin de la leur? Combien de fois nous martyrisons nous, nous culpabilisons nous, nous jugeons nous avec une dureté et une intransigeance !
BK continue et explique que les fantasme où l’on voit dans sa tête les crimes dans le monde, sont trop fatigants. Et que si l’on est épuisé, alors nous ne pouvons pas être un outil du changement dans le monde ni servir pour éradiquer la souffrance dans le monde. Le fantasme nous éloigne de notre expérience.
Et que par contre, si je suis plus doux’ce avec moi-même, alors je suis une personne plus gentille, plus chaleureuse dans ce monde. TADAAAAAAAA!
Mais elle ne s’arrête pas la !! BK continue le Travail, en retournant la pensée comme une crêpe,
et (roulement de tambour)
elle invite à Annie à jouer avec les options suivantes (attention !!!)
« Je suis disposée à voir la torture dans ma tête «
et
« Je me réjouie de voir la torture dans ma tête ».
J’avoue – elle m’a achevé avec celle là, tellement ça a fait écho !
(Un moment de silence pour me remettre de ma prise de conscience s’il vous plaît hein !)
Car qui n’a jamais pensé dans sa tête « Je ne veux plus jamais revivre ça ! » ?
Qui n’a jamais refoulé pour éviter la souffrance intérieur ?
Hors, si je ne veux plus y penser, pour y arriver, je dois y penser. (Vous me suivez?)
C’est comme si je vous dis : « Ne pensez pas à un éléphant rose ! «
A quoi avez-vous pensé ?
Oui oui, à un éléphant rose !!!
Mais pire encore, c’est que ce que nous cherchons à enfuir a la fâcheuse tendance à revenir dans des moments pas opportuns du tout !
Sans parler des accidents, des problèmes et des maladies qui vont se déclencher à cause de ça !
Si je suis disposée et si je me réjouie de voir la torture dans ma tête, alors je peux lâcher au plus profond de moi et être vraiment utile au Monde !
Donc chaque matin à partir de ce jour j’accueille tout ce qui peut arriver :
- Je peux vider la culpabilité si j’ai fait une « erreur » et je me réjouis de faire ma prochaine « erreur ».
- S’il y a un problème, je vide l’inquiétude, l’anxiété, le découragement et je me réjouis des problèmes futurs et je fais mieux la fois prochaine.
- Si l’on m’insulte, je vide les offenses et je me réjouis d’en recevoir de nouvelle pour renforcer en moi qui je suis vraiment, un être d’exception !
Je reprends le contrôle sur mes pensées et je cesse de me martyriser. Je joue avec les pensées dans ma tête et je me rappelle que tout ce qui se passe dans ma vie n’est juste qu’une illusion. Tout est déjà fait.