Il y a tant de variation dans les addictions que c’est difficile d’y voir clair. En voici donc quelques unes : Tabac, alcool, penser, drogues, nourritures, jeux, sexe, shopping, travail, control, sport,…
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Et puis c’est quoi une addiction ? Si on n’arrive pas à supprimer une chose ou à s’en sevrer, c’est qu’on est addict. Point.
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Nous les utilisons pour combler un vide intérieur mais cela ne fonctionne qu’un temps donné. Donc l’opération doit être répétée…
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Certaines dépendances sont jugées pires que les autres et les personnes qui en sont esclaves s’isolent et se cachent pour les faire. Elle restent seules avec leur honte et leur solitude.
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Elles souffrent donc en silence et se coupent des autres, car elles ne se se sentent pas digne, par peur du jugement et du rejet.
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Il est impossible d’avoir de l’estime ou de la confiance en soi dans l’isolement et la honte.
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Et cela renforce ces addictions …
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C’est un cycle infernal :
Je ne m’apprécie pas donc je développe des addictions pour ne pas souffrir. La dépendance accentue mon isolement et ma souffrance et j’ai d’autant plus besoin de mes addictions pour tenter de me sentir “moins pire”…
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Une addiction est un outil maladroit pour tenter de moins souffrir. C’est donc une stratégie génie à la base qui devient vite une prison.
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Pour s’en sortir, il faut accueillir sa souffrance avec une personne BIENVEILLANTE.
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Une cliente qui se sentait prise dans une grande tempête d’événements, refusait son état. Elle était épuisée. En accueillant ces deux problèmes, elle a pu lâcher la pensée et le contrôle qui sont ses addictions.
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Comme pour toute dépendance, elle a pu voir sa capacité à tolérer l’inconfort qu’elle traverse et a pu regagner confiance et estime de soi.
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Pour stopper le mécanisme, il faut accueillir la situation telle qu’elle est et parfois l’impuissance qui l’accompagne. Alors le calme revient et l’addiction n’a plus lieu d’être.
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Ou bien rétablir son estime de soi et voir qu’il n’y a plus besoin des addictions.
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Si cela vous parle et que vous avez besoin de soutien pour y arriver, vous savez comment me contacter
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📷Le Petit Parisien 17/02/1907
